Descriptif : 'Mortier de tranchee de circonstance Cellerier'

Origine : France

Totalement convaincue de ses plans d'offensive, l'Armee Francaise d'avant-guerre porte tres peu d'interet a l'artillerie de tranchee, malgre les enseignements de la Guerre Russo-Japonaise au cours de laquelle l'utilite de pieces capables de diriger avec precision une charge explosive sous un angle suffisamment proche de la verticale pour detruire des retranchements fut amplement demontree. Apprenant le developpement des fameux Minenwerfers Allemands des 1910, Joffre essaya bien vers 1913 de faire developper des armes similaires, mais sans generer de grand enthousiasme.

Dès 1914, les soldats Français font pourtant face aux minenwerfer Allemands, sans possibilité de riposte. Sur le front de l'Argonne, particulièrement écrasé par ces armes, le Capitaine d'artillerie Cellerier improvise un mortier de circonstance, formé de matériel de recyclage. Il utilise une enveloppe d'obus shrapnell Allemand de 77 mm montée sur un sabot de bois selon un angle de 45 degres pour lancer des projectiles qui ne sont que des douilles Françaises de 65 mm bourrées de grenaille et d'explosif.

Ce 'Mortier Cellerier' tire son premier projectile sur le front le 4 novembre. La portee est reglable par variation de la charge propulsive et de e l'inclinaison.

Peu precis mais facile à fabriquer, il fait l'objet d'une note du GQG en recommandant l'utilisation, en attendant l'arrivée des nouveaux matériels. Des modèles équivalents furent aussi construits sur bas d'obus de 105 mm.

Caracteristiques principales :